la révolution du Bahreïn
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Des jeunes créent une page sur Facebook et déclarent le 14 février 2011, jour de la colère au Bahreïn. Ils invitent tout les citoyens à manifester pacifiquement. Du début, le slogan de la révolution a été clair : NI SUNNITE et NI SHIITE, JUSTE BAHREINIEN.


Des hélicoptères survolent le centre de Manama, la capitale du Bahreïn, où les manifestants se rassemblent l'après-midi du 14 février pour une manifestation baptisée Jour de la colère, malgré une forte présence policière. La répression de cette première manifestation fait plus de 20 blessés et au moins un mort.

Les manifestations anti-gouvernement continuent le mardi 15 février, malgré l'interdiction mais reste bien sûr pacifiques. Quelques milliers de personnes défilent et la répression continue comme la veille. Le roi présente immédiatement des excuses pour la mort d’un manifestant la veille, mais la répression qui continue fait un nouveau mort.

Les élus de l'opposition chiites (wefaq) annoncent, le 15 février, qu'ils se retiraient du Parlement pour protester contre les violences des derniers jours. Face à la répression plusieurs milliers de manifestants ont passé la nuit dans un campement improvisé sur la place de la Perle, pour en faire un symbole du mouvement à l'image de la place Tahrir au Caire.

Les manifestants continuent de défiler dans les rues le 16 février, et ont accompagné en cortège la dépouille criblée de balles d'une des victimes morte deux jours plus tôt.Des chars et des véhicules de police ont fait leur apparition dans les rues de Manama le 17 février. L’assaut des policiers anti-émeutes pour disperser les manifestants qui occupent la place de la Perle, fait quatre morts, certains manifestants sont tués sous leur tente, dans leur sommeil.

L'armée et la police tirent sur des manifestants, faisant des dizaines de blessés, le 18 février. Les coups de feu intervenaient lors d'une journée de deuil durant laquelle des milliers ont participé a l'enterrement de plusieurs victimes des jours précédents. Paradoxalement, les tirs sont survenus alors que le prince héritier, s'exprimait à la télévision nationale pour promettre le retrait de l'armee et des forces de la place de la perle et d'engager un dialogue avec l'opposition. Les affrontements font 7 morts du 14 au 18 février.

Le 19 février, les manifestants reprennent la place de la Perle. Les manifestations dans la place durent sans interruption jusqu'au 16 mars.

La libération de 23 prisonniers politiques, le 23 février, ne fait pas diminuer la mobilisation, pas plus que la promesse d’un dialogue national sans restrictions (25 février) ou la grâce accordée à l’opposant en exil Hassan Maichamaa (26 février). Ce leader de l'opposition en profite néanmoins pour rentrer. En fait le peuple veut la chute du régime et non le dialogue avec une famille de dictateurs.

Le mouvement de jeunesse est alors rejoint progressivement par les organisations d’opposition. Ainsi, les dix-huit députés de l’opposition chiite démissionnent le 27 février. Les six partis de l'opposition demandent l'élection d'une assemblée constituante le 3 mars, avec pour objectif une monarchie constitutionnelle ou une république pour Hassan Machaimaa, chef du mouvement Haq et Abdelwahab Hussein, du mouvement Wafa

Malgrés la contre-révolution ( voir catégorie "La contre-révolution") et les pressions menées par le régime bahreinien et saoudien, les mouvements d’opposition ne renoncent cependant pas à contester le pouvoir royal. Le Wifaq appelle à manifester pacifiquement, pour le retrait des troupes étrangères et la libération des dirigeants de l’opposition arrêtés entre le 16 et le 17. Mais l’émir Hamad désigne la contestation comme un mouvement subversif mené de l’étranger, la disqualifiant par avance. La grève générale est arrêtée le 22 mars, avec la promesse du gouvernement de ne pas poursuivre les grévistes. L’opposition continue d’appeler à manifester « de chez soi » en scandant Allah Akbar le soir à heures fixes pour marquer le soutien à la révolution et les manifestations se déplacent dans les villages chiites. Mais même ces manifestations réduites sont durement réprimées à la grenade lacrymogène, dont les tirs sont guidés par hélicoptère ; les protestataires risquent tous arrestation et torture.

Le couvre-feu est levé le 2 juin 2011, avec deux semaines d'anticipation. Cette mesure est un signal envoyé aux investisseurs et aux puissances étrangères, les tentatives de manifestations étant toujours dispersées par la police.

A partir du mois de juin et jusqu'à aujourd'hui la situation reste la même : des manifestations tout les jours dans les villages et dans certains quartiers de la capitale... et aucunes réformes de la part du régime et du dicateur.

 

        


 

       

 
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